Dans le box, ils sont trois, détenus depuis le 28 février. Grégory C., 24 ans, Yann C., 25 ans et François D, 26 ans. Ils viennent d’Annot et de Chateauneuf-d’Entraunes et ce soir du 28 février, à 21 heures, ils ont été interpellés alors qu’ils s’apprêtaient à cambrioler un pavillon, boulevard de la Madeleine.

C’est un voisin qui a donné l’alerte, repérant 3 individus, l’un cagoulé, l’autre caché derrière un masque de ski et le troisième, encapuché. Ils auraient monté les marches menant au pavillon avant de les redescendre quelques secondes plus tard. « La porte était ouverte, il y avait du bruit, on a fait demi-tour », explique François D.
La présidente Duca se demande de quel bruit il pouvait s’agir puisqu’à l’intérieur, se trouve un cadavre en état de décomposition avancée. « La télé était allumée », précise un policier qui note également que la forte odeur dégagée par le corps a certainement fait fuir les prévenus. « Non, on n’a rien senti, on a fait demi-tour parce qu’on s’est dit qu’on ne pouvait pas le faire ».
Casier vierge pour les trois, ils étaient équipés comme des pros : couteau de commando, pistolet d’alarme à blanc, gants et rouleau de scotch. « S’il y avait eu quelqu’un dedans, on l’aurait attaché et personne ne nous aurait reconnus », ont-ils déclaré lors de leur première audition avant de nier cette intention à la barre. « Du cambriolage au saucissonnage ! » pour le procureur qui trouve que ces jeunes n’ont pas conscience de la gravité des faits.
Il requiert 4 ans de prison dont 2 avec sursis et mandat de dépôt. Finalement, le tribunal les condamne à 18 mois de prison ferme, sans maintien en détention. La peine pourrait donc être aménagée.