Il existe un vrai ras-le-bol des agents SNCF sur la ligne Cannes-Grasse et le sous-préfet, Philippe Castanet, ainsi que le maire de Grasse, Jérôme Viaud, en ont bien conscience.

Ils avaient donné rendez-vous aux élus et à la population en gare de Grasse pour dénoncer « les nombreux actes d’incivilités, des malveillances et aussi des violences volontaires qui ont été observés, depuis plusieurs mois, sur la ligne SNCF Cannes-Grasse ».
Des insultes, des intimidations, des coups…
Ces actes sont unanimement condamnés par les personnels SNCF qui ne supportent plus les insultes, les intimidations et parfois même les coups. D’autant que ces agressions sont le fait d’une délinquance juvénile et particulièrement mobile. A l’intérieur des trains ou aux abords des gares desservies, l’insécurité pourrit la vie des usagers et des agents. Le souspréfet a rappelé les nombreuses actions concertées « menées par les services de l’État, avec l’accentuation des contrôles par la SUGE (surveillance ferroviaire) de la SNCF, la multiplication des tournées de la police ferroviaire, secondée par une équipe nationale d’intervention rapide (UNIR), et le renforcement des patrouilles de la police nationale sur Cannes, Ranguin et Grasse ».
Multiplication des contrôles
Tout cela n’a semble-t-il pas suffi puisqu’il a fallu recourir aux Brigades du Chemin de Fer (BCF), 500 hommes aguerris et spécialisés dans ce type d’interventions qui dépendent de la police de l’air et des frontières (PAF). Des médiateurs de l’association ADSEA oeuvrent aussi à destination des jeunes, en ciblant les secteurs à problèmes comme Grasse, Ranguin et Cannes. Le maire de Grasse, Jérôme Viaud, a demandé à ce que « ces dispositifs soient reconduits tant que la situation l’exigera » .
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