D’origine roumaine, le jeune Toma M., la trentaine, est assisté d’un interprète. Depuis le box, il ne cesse de clamer qu’il n’est pour rien dans cette histoire.
Il a été interpellé le 31 mai, peu après 22 heures, devant le Café des Chineurs vers la place Garibaldi, maintenu par un couple de touristes suédois qui l’accuse de vol. Ils expliquent qu’ils étaient tranquillement attablés avec leur fille, quand un homme s’est avancé pour leur proposer de réaliser quelques tours de magie. Ils ont à peine eu le temps de répondre que deux autres individus, qui s’étaient glissés derrière la dame, ont pris son sac à main, qui était posé à ses pieds, et se sont enfuis.
Le mari a eu le réflexe de retenir le « faux magicien » et les policiers ont été appelés. C’est donc lui, Toma M., qui se retrouve devant la présidente et qui nie les faits. « Je demandais juste une cigarette, je ne connais pas les deux autres, je n’ai rien volé », explique-t-il à la présidente Rivière-Caston. Un smartphone dernier cri, 2 portefeuilles, ses cartes de crédits et 250 euros en liquide seront dérobés et pour l’heure rien n’a encore été retrouvé. Le gérant du café est formel : « Ces trois-là sont arrivés ensemble, ils se connaissaient ».
Le prévenu réitère sa version en expliquant qu’il avait passé la soirée à boire, quelques bières devant le Negresco, un ou deux whisky vers la gare, pour finir sur la place Garibaldi où il dit avoir demandé une cigarette à cette touriste dans ce restaurant. « Après, je n’ai rien compris, on m’a sauté dessus et la police est arrivée et m’a embarqué ». Le tribunal le reconnaît coupable des faits de complicité de vol qui lui sont reprochés et le condamne à 3 mois de prison ferme, à purger immédiatement.
