Jeune prodige du design, Jérémy Lemercier rejoint les plus grands concepteurs au Mondial de l’Automobile à Paris. Âgé de 23 ans, il devient le plus jeune exposant de ce salon international avec l’expositon en hologramme de son concept car.
Le Petit Niçois : Pouvez-vous vous présenter ?
Jérémy Lemercier : J’ai créé ma marque automobile à l’âge de 18 ans, Lemercier. je suis parti du constat qu’en France, il n’y a pas de marque automobile symbolisant le prestige.
L.P.N. : Quelle est votre formation professionnelle ?
J.L. : Je n’en ai aucune ! Je n’ai aucune diplôme, ni le bac ni le brevet des collèges. Je suis 100% autodidacte. J’ai quand même essayé de me présenter à l’une des plus grandes écoles de design en Europe. Mais ils ont refusé ma candidature et en plus de cela, ils m’ont dit qu’il fallait que j’arrête immédiatement car je n’irais pas bien loin.
L.P.N. : Quelle a été votre réaction ?
J.L. : Je ne les ai pas du tout écouté, j’ai préféré suivre mon coeur et mon intuition. Je pense que 99 % des personnes auraient abandonné, je fais parti des 1 % qui ont quand même continué.
L.P.N. : Aujourd’hui où en êtes-vous professionnellement ?
J.L. : Aujourd’hui, j’ai 23 ans, j’expose mon troisième concept automobile qui s’intitule Lemercier Revolution au mondial de Paris sous forme d’hologramme. C’est une première dans le monde. Je voulais vraiment me différencier des autres, que ce soit dans mon style vestimentaire, comme par exemple mes lunettes oranges qui sont ma marque de fabrique, mais aussi dans les lignes.
L.P.N. : Comment avez-vous eu l’idée de l’hologramme ?
J.L. : En fait, c’est un ami qui a eu l’idée. Je lui ai expliqué ce que je voulais, présenter un concept qui n’était pas une maquette, mais plutôt quelque chose qui sortait de l’ordinaire, qu’on ait jamais ça auparavant.
Et puis, il fallait trouver une alternative à la maquette qui est coûteuse et qui est longue à fabriquer. Mon ami m’a donc montré le site Internet et j’ai trouvé ça génial. Les seuls endroits où l’on voit des hologrammes c’est dans Star Wars (rires).
L.P.N. : C’est vous qui avez fabriqué l’hologramme ?
J.L. : Non ce n’est pas moi, je ne peux pas tout faire.
L.P.N. : Comment avez-vous fait pour participer au Mondial de l’Automobile ?
J.L. : En 2012, j’y suis monté dans l’unique objectif de rencontrer le commissaire général du salon. Auparavant, j’avais déjà essayé de le joindre au téléphone par mail... mais en vain. J’ai donc décidé de rentrer dans son bureau à l’improviste par pur culot. Il a vraiment été supris par ma démarche mais aussi très vite séduit. Et donc, je lui ai présenté mes ambitions.
L.P.N. : Et quelles sont vos ambitions ?
J.L. : A long terme, créer l’une des plus grandes marques de voiture française au monde. Et à court terme, d’avoir mon propre stand au mondial 2014 et concevoir l’un des plus beaux concepts de ce salon.
L.P.N. : Une fois votre demande acceptée, qu’avez-vous fait ?
J.L. : En rentrant chez moi, j’ai commencé à travailler sur mon troisième concept auto et je savais qu’en le créant, il allait être exposé au Mondial. J’ai ensuite fait appel à un infographiste, j’ai également reçu l’aide de partenaires standistes, holographistes pour réaliser tout ça.
L.P.N. : Pour le moment vous travaillez seul, comptez-vous engager d’autres personnes ?
J.L. : Oui tout à fait, je ne peux pas tout faire seul. Je suis même en contact avec un investisseur potentiel pour ouvrir une entreprise ensemble, dans l’objectif de rebondir après le mondial.
L.P.N. : Comment créez-vous vos concepts ?
J.L. : Je pars d’une feuille blanche, c’est le meilleur moyen de garder mon originalité. J’évite vraiment de regarder et de m’inspirer d’autres modèles parce qu’inconsciemment, on restrasncrit des lignes qu’on a déjà vu ailleurs. J’essaie de toujours créer un design très élégant et original. Le plus beau compliment qu’on m’ait fait, c’est de me dire que j’ai ma propre identité.
L.P.N. : Quel seront les performances de votre voiture ?
J.L. : Rien n’est défini pour le moment, mais on part sur un V12 hybride de 800cv. Mais je suis quasiment sûr qu’il y aura des changements, rien n’est fixé, ni figé.
L.P.N. : Qu’attendez-vous de ce Mondial de l’Automobile ?
J.L. : J’attends dans un premier temps de faire rêver les gens. Je ne fais pas ça dans un but commercial. J’aimerais aussi remplir mon carnet d’adresses, d’avoir des propositions diverses, de constructeurs auto et bien me faire remarquer. Le Mondial de l’Automobile à Paris est le plus grand salon au monde, avec près de 90 000 visiteurs par jour. Les retombées peuvent être très importantes pour moi !
L.P.N. : Vos parents soutiennent votre ambition ?
J.L. : Financièrement, mon père m’a aidé à plus de moitié sur mes projets.
L.P.N. : Avez-vous déjà essayé de démarcher des constructeurs automobiles ?
J.L. : Non mais par contre, Lamborghini est venu me démarcher. Quelques heures après être entré dans son bureau, j’ai été accosté par le directeur du centre de design de Lamborghini qui m’a proposé de faire un stage chez eux. J’ai été très surpris, j’ai eu du mal à imaginer mais j’ai quand même refusé sa proposition. Je voulais tenter ma propre aventure.
Renseignements : Mondial de l’automobile
Paris du 4 au 19 octobre. Hall 3, Stand 311, Allée C
Photo : ©DR
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