Selon Michel Dessus, le projet de loi de Finances 2015 risque de mettre en danger le bon fonctionnement de la Chambre d’Agriculture.
La situation est grave. Réunis au MIN Fleurs de Nice, Michel Dessus et Xavier Worbe, respectivement président et directeur de la Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes, accompagnés de Gérard Manfredi, maire de Roquebillière et vice-président de la Métropole azuréenne en charge de l’Agriculture, ont organisé une conférence de presse pour en témoigner.
Le sujet ? Le projet de loi de Finances 2015 du gouvernement. Dans les textes, ce dernier prévoit, au niveau national, un prélèvement de 45 millions d’euros dans les caisses des Chambres d’Agriculture. Un décision qui aurait de graves conséquences pour la branche maralpine. « Si cette mesure est maintenue, nous aurons 96 000 euros de moins dans notre budget.
Cela aura un impact direct sur l’emploi dans notre territoire. Trois à huit emplois à temps plein sont menacés » explique Worbe. Mais, plus grave peut-être, ce projet de loi devrait impacter le fonds de roulement. Si tel était le cas, c’est le projet de construction du nouveau siège de la Chambre, prévu dans le cadre du déplacement du MIN à la Gaude, qui est mis en danger.
« Avec 2,7 millions d’euros de moins prévus dans notre fonds de roulement, nous devrons abandonner le projet » poursuit Xavier Worbe. « Pour nous, ce changement de siège est une façon de nous remettre en question : sur le bâtiment pour la Chambre d’Agriculture, sur la profession et sur son aspect commercial pour le monde agricole » relance Michel Dessus.
Quoiqu’il arrive, le MIN lui, sera bien déplacé. Si l’abandon du nouveau siège venait à être entériné, alors la Chambre d’Agriculture devra trouver une solution de repli. « Si nous devons louer ailleurs, cela nous coûtera dix fois ce que nous payons actuellement.
Ce qui, à terme, provoquera la disparition de nombreux services de proximité pour les agriculteurs » précise Michel Dessus. Xavier Worbe ironise : « L’État veut que l’on se régionalise pour mutualiser. Mais nous avons principalement une mission de terrain. Nous n’allons pas aller à la Vésubie depuis Aix-en-Provence ou Marseille ».
Soutien des élus locaux
Face à cette situation, la Chambre peut compter le soutien de nombreux élus locaux et notamment la totalité des parlementaires (députés et sénateurs) du département.
Ces derniers soutiennent les deux projets d’amendements proposés par la Chambre d’Agriculture qui prévoient notamment de maintenir le montant des taxes (TATFNB) allouées aux Chambres.
Pas adoptés en première lecture, ces textes doivent encore être étudiés par les sénateurs. Une grande journée de mobilisation générale est également prévue le 5 novembre prochain durant laquelle les Chambres seront fermées au public.
Photo : Pour (de g à d ) Xavier Worbe, Michel Dessus et Gérard Manfredi les Chambres d’Agriculture sont en danger.
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