Palmée d’Or en 1992 pour La Leçon de Piano, un film sublime, la réalisatrice néo-zélandaise, Jane Campion, succèdera à Steven Spielberg, comme présidente du Jury du 67e Festival de Cannes.
A ce jour, Jane Campion reste la seule femme à avoir décroché une Palme d’Or au Festival de Cannes. Dans ces conditions, à l’heure où la parité est dans toutes les têtes, il était normal et logique qu’elle préside le jury du plus grand festival du monde, 2e manifestation en termes de couverture médiatique après les Jeux Olympiques. Après Isabelle Adjani, Isabelle Huppert, Jeanne Moreau, Liv Ullmann, Ingrid Bergman, Michèle Morgan, Sophia Loren, Olivia de Havilland et Françoise Sagan, Jane Campion sera la première réalisatrice à bénéficier de cet honneur.
Palmée d’Or pour un court et un long métrages
Il faut dire qu’après sa Palme d’Or en 1982 pour son court métrage, Peel, elle était devenue une habituée de la Croisette. Tous ces courts métrages ont été primés à Cannes… ce qui lui vaudra en 2013, de présider le Jury de « Courts métrages & Cinéfondation ». Fille de Cannes, aimée de Gilles Jacob, elle sera en compétition avec Sweetie (1989), et Bright Star (2009), en plus de sa Palme d’or dont la musique envoûtante a hypnotisé toute une génération. Elle révélera au grand public, une actrice d’exception en la personne d’Holly Hunter.
Jane Campion fera une petite infidélité à Cannes en 1990 en remportant le Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise avec Un Ange à ma table. Réalisatrice de « femmes », elle sait mieux que quiconque tirer la quintessence des comédiennes. Après Holly Hunter, on se souvient de Nicole Kidman dans Portrait of a Lady ou de Kate Winslet dans Holy Smoke. Et que dire de la composition de Meg Ryan aux côtés de Mark Ruffalo dans le thriller très érotique, In the cut…
Une cinéphile, cinéaste de femmes
Jane Campion n’hésite à s’investir dans de grandes causes comme lorsqu’elle a participé au programme « 8 » sur les grands défis de Kofi Anan pour l’humanité fixés lors du sommet du Millénaire de l’an 2000… Jane Campion aime défier les conventions en préférant les rebelles, les personnages en révolte. Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, apprécie le côté universel de ses sujets.
L’intéressée se dit très impatiente d’y être. Nul doute qu’elle sera assidue, compétente et d’une grande rigueur. Le challenge est difficile, ce qui a longtemps fait hésiter l’intéressée qui a une peur bleue de succéder à Steven Spielberg. Si elle apprécie, elle, l’ambiance cannoise avec sa frénésie, ses fêtes, ses plages, et ses stars, elle sera une présidente cinéphile qui aime avant tout le cinéma. À 59 ans, elle apparaît comme le meilleur choix possible après Spielberg.
Avec elle, l’originalité sera de mise et les femmes à l’honneur, elle qui n’aurait pas boudé son plaisir de sacrer Palme d’Or le film d’Abedellatif Kechiche, La Vie d’Adèle, qui correspond si bien à son univers. La planète Cannes l’a déjà adoptée et « tous les professionnels de la profession » sont déjà impatients de connaître son Palmarès…
Photo : Jane Campion, la réalisatrice qui sait révéler la vraie nature des femmes... ©DR
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