LE PETIT NICOIS

A quelques points près, le Nice Volley-ball aurait pu faire partie de l’élite du volley-français. Mais c’est finalement Tourcoing qui, au terme d’une finale épique, a arraché au mois de mai dernier le dernier ticket pour la Ligue A, championnat regroupant les douze meilleurs clubs de volley français.

La déception évacuée, même si le coach niçois Mladen Kasic a avoué que le club n’était pas encore prêt pour accéder à l’élite sous peine de revivre une saison galère comme en 2010-2011, les Niçois ont repris le chemin de la salle Palmeira, le fief du NVB. Une enceinte à qui la ville a offert, cet été, un sérieux lifting. Cette saison, le club phare de volley-ball de la ville de Nice devrait malgré la défaite concédée à domicile lors de la première journée, (un couac surtout qu’ils avaient terminés la saison dernière invaincus à domicile !) jouer les premiers rôles dans ce championnat de Ligue B.

Pour cela, le staff du NVB s’appuiera sur un collectif composé de joueurs expérimentés. Avec en guest-star le réceptionneur-attaquant brésilien William Bersani, venu tout droit du club champion de France le Paris Volley. La recrue phare pourra notamment dispenser de précieux conseils aux jeunes espoirs du centre de formation.

Un incroyable doublé dix ans après ?

Quelle ville française peut se targuer de pouvoir, dans une même discipline sportive, prétendre au titre de champion de France chez les hommes comme chez les femmes ! A Cannes, c’est possible en volley (Lyon a réussi en football). La dernière fois, c’était il y a tout juste dix ans !

Depuis cette enthousiasmante saison 2004-2005 où Cannes était la capitale du volley-ball français, si le Racing a continué son incroyable moisson de titres nationaux, (19 titres dont 17 d’affilé !!!), l’AS Cannes Volley a vécu quelques années compliquées avec malgré tout une finale en 2012. Cette saison, la possibilité que la ville de Cannes puisse à nouveau s’offrir un doublé semble possible au regard des ambitions affichées par les dirigeants.

Avec le recrutement la saison dernière du redoutable coach serbe Igor Kolakovic, les dirigeants cannois avaient déjà démontré leur volonté de revenir aux affaires. Ce dernier a pu cette année s’occuper du recrutement et a ainsi pu constituer un groupe ambitieux sur le papier. Un amalgame entre étrangers expérimentés et jeunes français talentueux.

Pour les demoiselles du Racing, l’objectif est simple : remporter un nouveau doublé Championnat/Coupe de France et tenter de briller sur la scène européenne. Pour cela, l’emblématique coach Yan Fang pourra toujours compter sur l’inusable Vika Ravva, toujours fidèle aux postes. Cette saison, celle qui est devenue plus qu’une joueuse de volley évoluera aux côtés d’une autre star du volley : l’internationale japonaise Yukiko Ebata.

Cette dernière est une véritable idole dans son pays, où le volley est l’équivalent du foot en France. Le public du Palais des Victoires devrait vibrer à nouveau cette saison. Surtout lors des matchs de coupe d’Europe.

Le Cannet veut exister !

Pas toujours facile de vivre dans l’ombre du Racing club de Cannes. C’est pourtant ce que réussit à faire le club de volley féminin du Cannet depuis plusieurs saisons maintenant. La saison dernière, l’ESCR avait terminé à la quatrième place du championnat et avait de nouveau réussi à briller sur la scène européenne en atteignant les quarts de finale. (Pas aussi bien qu’en 2009 où le club avait la finale de la CEV Cup).

Pour cette nouvelle saison, sous la houlette du coach italien Ricardo Marchesi, (arrivé sur la Côte d’Azur il y a deux ans maintenant pour remplacer Mladen Kasic, l’actuel coach de Nice. Ce dernier avait voulu connaître l’expérience d’entraîner une équipe féminine), les filles du Cannet espèrent de nouveau atteindre le dernier carré du championnat de France.

Et aussi tenter l’exploit de terrasser l’ogre cannois lors de l’une de leur double confrontation. Au moins sur un match !

Photo : Nice Volley Ball ©DR