Un an après les élections municipales très serrées et l’arrivée aux affaires de Guilaine Debras (DVG) allié à Guy Anastile (DVD), le dialogue annoncé avec les habitants connaît des ratés et l’équipe en place semble être dans la tourmente.

Trois élus de la majorité ont rendus leurs délégations dont deux démissionnent (1), un conseil municipal du 12 mai annulé en dernière minute suite à ces démissions, des tensions multiples sont apparues dans les rangs de l’équipe municipale. Car force est de constater qu’à Biot, les oukases sont légion. Le maire et son équipe se comportent comme de nouveaux élus que rien n’arrête.
Les meilleurs exemples demeurent la suppression sans concertation aucune de la manifestation phare qui avait fait le renom du village ces dernières années, la fête médiévale des Templiers. L’autre illustration, c’est la gestion du logement sur le quartier des Soullières. Le Petit Niçois a enquêté et le résultat est sans appel : à Biot, le « dialogue » tant annoncé est à sens unique. « On est écouté si l’on est du côté de la mairie, sinon, le mépris est de mise ».
Même si Guilaine Debras affirme à tout va qu’elle n’a pas de « position dogmatique », c’est bien l’ostracisme qui règne en maître. Dernier revers : le concours du « juste projet » de Guilaine Debras portant sur le parking des Bachettes vient d’être classé sans suite. Retour sur un an de pouvoir sans partage, ni écoute…
(1) Valérie Pérez, 4e adjointe déléguée à la culture et Sylviane Franzetti, conseillère municipale déléguée au patrimoine et aux archives ont démissionné. Hélène Maders, conseillère municipale déléguée à la vie associative, a rendu ses délégations mais n’a pas encore envoyé sa lettre de démission au préfet.