Pour régler au mieux les problématiques liées à l’eau et au partage du littoral cannois, la municipalité a mis en place avec les principaux concernés, une commission extra-municipale plénière à la base nautique du Mourre Rouge
C omment bien partager la Méditerranée ? C’est une question récurrente, qui suscite de nombreuses indignations et injustices pour certains utilisateurs de ce littoral cannois. Puisque le sujet est délicat et ne peut être étudié sans la concertation des Cannois et des professionnels qui vivent de la mer, la Ville de Cannes a décidé de créer un conseil extra-municipal pour cadrer et résoudre au mieux les nombreuses attentes et demandes.
Présidée par Catherine Vouillon et Yves Paoli, cette assemblée se tiendra au moins deux fois par an et regroupera les principaux acteurs de la mer : professionnels, associations, usagers etc. « Défendre la mer, c’est défendre un art de vivre », commente David Lisnard, le maire parce que « Cannes c’est la mer ! » reprend-il. « Il ne faut pas oublier qu’à ses débuts, c’était une ville de pêcheurs ! ». Une identité que souhaite donc garder l’édile par l’intermédiaire de cette commission.
De nombreux débats en préparation
Et pour défendre cette cause, les soucieux de ce débat sont venus en nombre. Yacht club, Cannes Jeunesse, pêcheurs, plagistes… tous sont là pour parler des problématiques essentielles. Partager la mer entre pêcheurs et plaisanciers, règlementer la présence des scooters des mers, préserver les richesses aquatiques, mais aussi développer de nouvelles idées pour mettre en valeur et promouvoir le littoral cannois. « Le but de cette commission est de mettre en commun toutes les réflexions » explique Yves Paoli. « Il faut connaître les motivations de chacun.
Cela permettra de ne pas gérer et traiter les problèmes d’un seul plan » ajoute-t-il. Un conseil que beaucoup attendront de pied ferme au vu des nombreuses problématiques.
Le mauvais exemple de la Sardaigne
Lors de cette assemblée, le 1er magistrat de la ville en a profité pour glisser une petite pic au Gouvernement, en comparant la taxe au mouillage, qui est toujours en navette parlementaire, à la taxe adoptée en sardaigne en 2006. « A l’époque, les autorités avaient ordonnés d’appliquer cette taxe qui a fait fuir la majorité des milliardaires et des gens riches ».
Une taxe, qui pourrait être mise en place dès juillet 2015 et qui serait donc très nuisible à l’attractivité touristique et à l’économique de la ville de Cannes.
Photo : La commission se réunira au moins deux fois par an pour résoudre les différentes problématiques du littoral cannois.©LPN










