Quatorze mesures d’urgence ont été votées le 19 janvier pour permettre à la commune de renforcer la sécurité suite aux attentats perpétrés en France.
A près l’unité nationale, l’unité communale ? C’était en tout cas le souhait revendiqué par Christian Estrosi lors de ce conseil municipal exceptionnel. Décidé dans l’urgence pour parer aux nouveaux dangers que les attentats de Charlie Hebdo ont révélé. La majorité a donc proposé 14 mesures à mettre en place immédiatement.
Parmi elles, on retrouve l’augmentation du nombre de caméras. Aux 1 000 déjà actives sur Nice, 50 nouvelles seront installées cette année. Une vidéoprotection à l’intérieur de la ligne 1 du tramway sera aussi mise en place et les caméras installées par les bailleurs sociaux seront connectées au Centre de Supervision Urbaine.
La police municipale sera également au coeur de ces nouvelles mesures. Outre l’achat de 65 gilets pare-balles pour les ASVP, la police de la ville sera mise à disposition du préfet, et des groupements d’intervention (police municipale, services de voirie et d’hygiène) vont être créés. Des boutons d’alerte équiperont les installations municipales pour prévenir la police en cas de danger ou de problème.
Suite aux minutes de silence qui n’ont pas été respectées dans certains établissements scolaires du secondaire, la Ville, en partenariat avec l’Éducation nationale, utilisera dorénavant les 45 minutes de battement, engendrées par le changement des rythmes scolaires, pour la mise en pratique de cours consacrés à l’instruction civique et des cours d’histoire de France.
Enfin, la cellule d’écoute mise en place en octobre 2014 sera intégrée à la maison d’accueil des victimes qui ouvrira ses portes en février, rue Gubernatis. « Nous devons traduire en actes ce que la raison nous dicte » a expliqué solennellement Christian Estrosi. « Nous devons dépasser notre émotion et travailler ensemble maintenant... Je voudrais que nous votions ces mesures d’un seul coeur ». Une belle demande qui ne sera malheureusement pas suivie d’effet...
L’unité communale fissurée...
Les réactions ne se sont pas faites attendre. Patrick Allemand et son groupe ont choisi de voter les 14 délibérations. "Il y a des moments où l’on doit se retrouver pour être à la hauteur de l’enjeu" puis, plus ironique, il a ajouté : "Les terroristes ont réussi à me faire voter l’augmentation du nombre de caméras en ville sans hésitation".
Même chose pour Olivier Bettati qui a voté l’intégralité des mesures mais qui a, de son côté, demandé la création d’une commission pour auditer les résultats de la politique de la Ville. Du côté de l’extrême-droite par contre, le résultat est plus mitigé.
Les deux élus frontistes ont préféré s’abstenir et s’en tenir à leur principal cheval de bataille : l’UMPS. « Vous dénoncez une situation que vous, UMP et PS, avaient en partie engendrée. Vous avez votre responsabilité dans cette tragédie ». Gaël Nofri et Guillaume Aral du groupe des élus niçois indépendants ont préféré attaqué le maire sur son « soutien à des associations islamiques douteuses ».
Une charge rejetée en bloc par Christian Estrosi qui a rappelé qu’il avait « fermé des lieux de cultes tenus par des salafistes et bloqué le projet de grande mosquée Plaine du Var à cause de son financement saoudien ». L’unité communale n’aura pas tenu plus de quelques heures...
Photo : Le conseil municipal debout pour une minute de silence en l’honneur des 17 victimes des attentats. ©DR

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