LE PETIT NICOIS

Côte d’Azur, Tourisme : une bonne saison en perspective

Alors que les vacances estivales ne sont pas encore terminées, Michel Tschann, président du syndicat des Hôteliers de Nice Côte d’Azur a déjà fait un premier bilan. Un bon bilan.

Les hôteliers du département peuvent avoir le sourire. C’est en tout cas ce qu’a indiqué le président du syndicat des hôteliers de la Côte d’Azur, Michel Tschann. A l’occasion du 15 août, ce dernier est revenu sur cette saison estivale déjà bien entamée et qui a fait la part belle à la fréquentation des hôtels. « Après un mois de juillet excellent, le 15 août est un peu moins fréquenté que les autres années, notamment par le manque de clients italiens ; les deux premières semaines d’août ont cependant été bonnes ».

Pour le reste du mois, il indique une certaine difficulté à le qualifier en raison des disparités entre les hôtels « qui ont ou n’ont pas de séminaires ». Preuve de la qualité de cette saison : « Le Haut Pays bénéficie également de cette bonne fréquentation alors que le reste de l’été y est plutôt en baisse et la fin du mois d’août difficile ».

Selon Michel Tschann, plusieurs facteurs peuvent expliquer les raisons de cette bonne santé : « La baisse relative de l’Euro qui a rendu notre destination un peu moins chère. L’image de sécurité de la France dans un monde troublé et enfin d’excellentes liaisons aériennes, encore qu’elles soient freinées par le refus de droit de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) sur l’Asie et la Fédération Russe ». Le président se félicite aussi de la diversification des nationalités présentes sur le territoire azuréen pendant les vacances, « c’est un atout de notre destination d’avoir un mélange de nationalités, même si la clientèle russe n’a pas retrouvé ses niveaux d’il y a deux ans du fait des difficultés de son économie ».

Les latins et les slaves ont donc laissé leur place à une « dominante britannique et scandinave ». Au registre des perspectives là aussi, Michel Tschann entrevoie de bonnes choses, « les mois de septembre et octobre se présentent bien, surtout à Nice en raison de nombreux congrès. Les mois d’hiver étant toujours difficiles sauf pour notre Haut Pays qui continue à s’équiper en remontées mécaniques ».

DES LACUNES LOCALES

Néanmoins quelques zones d’ombres viennent ternir son joli bilan. Notamment « la concentration des festivals sur le mois de juillet, la forte concurrence des locations touristiques meublées qui n ‘ont pas les mêmes charges sociales et fiscales que nous, l’accessibilité qui obère sensiblement nos capacités d’investissement sur les années à venir et enfin une hausse massive à partir d’octobre de la taxe de séjour qui double dans certains cas et qui contribuera à rendre notre destination plus chère ».

Photo : Après un bon mois de juillet et un mois d’août plus réservé, la rentrée s’annonce sous les meilleurs auspices pour les hôteliers en raison des nombreux congrès prévus. ©LPN

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