LE PETIT NICOIS

Et si le cadavre d’Agnès Le Roux reposait sous le tarmac de l’aéroport de Nice ?

« On l’a ensevelie dans un pilier d’autoroute ! », « Non, elle a été compressée dans une ancienne casse automobile située sur la commune de la Trinité ! »… En l’espace de 37 ans, bon nombre de rumeurs fantasques ont fleuri autour de la disparition d’Agnès Le Roux. L’une d’elle se détache du lot.


Dans l’ouvrage « Crimes sans cadavres », l’auteur Roger-Louis Bianchini avance une nouvelle théorie qui a retenu toute notre attention. D’après lui, le corps d’Agnès Le Roux pourrait bien être ensevelie sous le tarmac de l’aéroport Nice Côte d’Azur. « Au sein du grand banditisme niçois, c’est du moins ce que l’on raconte », relate ce dernier.


Voilà une hypothèse qui risque fort de ses démarquer des autres. Et pour cause, la date de la disparition d’Agnès Le Roux coïncide avec le chantier d’extension de la partie sud de l’aéroport mené de 1975 à 1978, soit 171 hectares en plus.


« Pendant cette période, des semi-remorques en provenance de la route de Canta Galet venaient déverser, chaque matin, des centaines de milliers de mètres cubes de gravats dans la mer », explique l’auteur des « 13 mystères de la Côte ».


« Ce qu’il faut savoir, c’est qu’une route jonchant le fleuve du Var permettait justement à l’époque d’accéder librement à cette zone de travaux. N’importe qui pouvait ainsi s’y rendre la nuit. La zone n’était pas contrôlée ! ».


Il se pourrait donc que le corps de la jeune femme ait été balancé au volant de sa voiture au fin fond d’un trou rempli d’eaux bouseuses avant d’être à jamais recouverte au petit matin par des tonnes de débris.


« Malheureusement, on ne saura jamais si cette piste est la bonne », poursuit Roger-Louis Bianchini, en arguant le fait qu’une telle mise en chantier engendrerait des frais bien trop importants.


Rappelons au passage qu’une bonne partie de l’extension de l’aéroport s’est effondrée le 16 octobre 1979, provoquant ainsi un tsunami qui emporta peut-être avec lui la vérité sur le plus grand mystère de la Côte d’Azur.


« Ça, seul Maurice Agnelet le sait ! », conclut Roger-Louis Bianchini, le poing serré.


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