Une journée de sensibilisation a été organisée auprès des personnels professionnels afin de mieux comprendre comment utiliser l’ordonnance de protection. Une procédure qui permet de protéger les femmes victimes de violences au sein du couple.
Le 9 juillet 2010 est peut-être une date comme les autres pour vous, mais en réalité il s’agit d’un jour à marquer d’une pierre blanche pour beaucoup de femme svivant en France.
C’est en effet ce jour que la loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants. Ce texte permet à un juge des affaires familiales de lancer une procédure : l’ordonnance de protection.
Cette dernière donne aux juges de nouvelles options dans la lutte contre les violences comme l’éviction de la personne violente, le relogement de la victime en de départ du domicile et les questions relatives à la garde des enfants.
« C’est une vraie avancée dans la lutte pour la protection des femmes battues » explique Frédérique Grégoire-Concas, présidente du CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles) et avocate spécialisée dans le droit des familles « un outil essentiel mais qui a néanmoins ses limites » précise la juriste.
Avocats et magistrats au MAMAC
Car si la procédure est utile, encore faut-il savoir l’utiliser. « Mal employée, la demande peut-être rejetée ». Dans cette optique, une journée d’information et de sensibilisation a été organisée au MAMAC auprès des professionnels en relation avec les victimes (policiers, gendarmes, services sociaux et responsables d’associations).
Élus, magistrats et avocats sont intervenus pour faire un bilan national de l’application de l’ordonnance ainsi qu’un état des lieux au niveau local au travers d’exemples rencontrés auprès des Tribunaux de Grande Instance de Nice et de Grasse. « J’ai été très satisfaite de cette journée. De nombreux échanges pertinents ont eux lieux, ce fut très concret ».
Un département très touché
L’organisation de cette assemblée est particulièrement pertinente dans notre région. En effet selon la dernière étude nationale en 2012, les Alpes-Maritimes sont l’un des départements où l’on recense le plus grand nombre de victimes décédées sous les coups de leur conjoint.
CIDFF : 04.93.71.55.69
Photo : ©DR


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