Le maire de Grasse, Jérôme Viaud, veut que la commune, sous-préfecture des Alpes-Maritimes, joue un rôle plus prégnant dans l’enseignement supérieur.
Ace titre, une rencontre avec la présidente de l’Université de Nice Sophia Antipolis (UNSA), Frédérique Vidal, a eu lieu à la Villa Fragonard afin de développer une collaboration plus étroite entre l’Université, la Ville de Grasse, la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse (CAPG) et les entreprises.
Une médiathèque « universitaire » bientôt en centre-ville
Pour Jérôme Viaud, il s’agit « de créer de nouvelles synergies en associant tous les acteurs de l’enseignement supérieur, public et privé, enseignement secondaire et supérieur ». L’écoute des attentes et des besoins de chacun a prévalu lors de cette rencontre, riche en… enseignements. Il en est ressorti qu’il fallait une meilleure signalétique des sites de formation sur le territoire grassois avec un fléchage et une charte graphique renouvelée, une meilleure communication sur les formations supérieures existantes sur le pays grassois.
Par ailleurs, des manifestations vont être menées en commun comme celle sur l’emploi en septembre, la fête de la science en octobre, ou le carnaval en mars. Jérôme Viaud a rappelé que la bibliothèque patrimoniale à vocation universitaire participait à cette volonté de rapprochement des savoirs et des étudiants tout en annonçant que la future médiathèque de centre-ville « sera conçu comme un lieu d’étude et de partage universitaire ».
Création d’une commission avec l’Université
Le maire a également été évoqué la mise en place d’un chéquier étudiant ou d’une carte étudiante grassoise pour leur offrir des opportunités culturelles ou commerciales. Enfin, une commission a été créée qui travaillera sur trois axes : la visibilité des structures, la vie étudiante à Grasse (logement, transports, loisirs…) et l’adéquation de l’offre de formation aux besoins du territoire (constats et perspectives).
De son côté, la présidente de l’Université, Frédérique Vidal, s’est félicité d’une telle initiative, « puisque l’Université veut se développer sur tout le territoire des Alpes-Maritimes autour de 5 pôles : Nice, Sophia-Antipolis, l’Eco-Vallée, Cannes et Grasse ». Elle a salué la vocation internationale de la capitale des parfums « propre à jouer un rôle important en matière d’enseignement supérieur ». Ces premières rencontres de l’enseignement supérieur en appellent certainement d’autres…
Photo : ©DR










