Ils étaient 800 inscrits à ces 9es Rencontres Convergences Santé Hôpital qui se sont tenues à Antibes, sans la présence de la ministre, Marisol Touraine pourtant annoncée… mais finalement excusée…
Tous les métiers et disciplines tant biologiques que pharmaceutiques étaient représentées au travers de leurs instances syndicales. Le thème de ce congrès : la prise en charge thérapeutique des infections.
Contre la déréglementation de la vente de médicaments
Mais l’un des sujets, actualité oblige, qui a occupé une grande partie du congrès, cela a été la situation des pharmaciens. Michel Guizard, président du syndicat national des pharmaciens hospitaliers et praticiens universitaires (SNPHPU) a été l’un des plus virulents intervenants du congrès.
Il a dénoncé une loi scélérate qui sous prétexte de pouvoir d’achat, va engendrer une augmentation des impôts pour financer des dépenses de santé en baisse. « C’est l’acte pharmaceutique qui sous-entend tout acte clinique.
Nous sommes radicalement opposés au détricotage de la loi actuelle ». C’est dans le cadre du Groupement Hospitalier Territorial (GHT) qu’une réflexion sur le prix des produits de santé à l’Hôpital s’est engagée. Michel Guizard a estimé qu’il fallait « des règles identiques dans le privé et dans le public » ajoutant que la pharmacie était « à la croisée des pôles, 14 % des dépenses des hôpitaux pouvant lui être incombés.
« Nous devons faire partie du directoire à ce titre » déplorant au passage qu’il n’y ait pas eu de débat parlementaire préalable sur le sujet de la déréglementation des médicaments. « Il y a deux options, soit un projet de loi porteur d’immenses espoirs, soit un inventaire de promesses soumis au diktat de Bercy ».
« Un médicament n’est jamais neutre ! »
La fin du monopole de vente de produits de santé est « schizophrène » pour Michel Guizard « puisque d’un côté on demande à l’hôpital d’être plus rigoureux sur les contrôles et de l’autre on permet la vente plus laxiste de médicaments dans les grandes surfaces ». Aujourd’hui, les pharmaciens comme toutes les professions réglementées sont dans la tourmente.
Leur monopole est dénoncé par un Etat idéologue qui essaie en montant les Français les uns contre les autres, à faire oublier ses errements et son incurie. « Un médicament n’est jamais neutre, il peut tuer. En vente libre, les dangers existent, il faut en être conscient.
Le risque 0 n’existe pas. On avait un système de soins qui faisait référence en Europe, on est en train de la massacrer pour des économies de bouts de chandelle ! » martèle un Michel Guizard très remonté.
Il brandit aussi le spectre de la contrefaçon qui est quasiment nul en France grâce au réseau des pharmaciens. Il prévient : « Demain, les contentieux vont se multiplier pour mise en danger d’autrui. Et ce sera le député qui a promu la loi qui pourra être poursuivi à titre personnel, conjointement aux grandes surfaces qui auront vendu un produit contrefait ».
Il n’y aura pas de pharmacien devant les rayons de vente de médicaments dans les centres commerciaux, seul un diplômé non inscrit à l’ordre pour tout le magasin.
Et de poser une ultime question : « Si on veut faire des économies, pourquoi nous n’avons pas encore de médicament générique pour le paracétamol ? Si on investit dans la santé, on réalise des gains économiques, l’inverse n’est pas vrai »...


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