L’année 2015 sera un temps d’élection, un galop d’essai avant les grandes manoeuvres de 2017 avec de possibles primaires à l’UMP qui s’annoncent rudes et passionnantes.
Les élections départementales s’inscrivent dans un contexte extrêmement difficile pour la gauche qui sort laminée de deux années et demi d’exercice du pouvoir.
Quel score pour le FN ?
La cote du président de la République a chuté à 14 % et celle du premier ministre semble suivre la même trajectoire. Dans ce contexte, l’UMP, en s’alliant à l’UDI, pourrait voir la vie en bleu clair si ce n’était la montée en puissance du Front National.
En effet, les récentes affaires de comptes en Suisse, au Luxembourg ou à l’île de Mann qui touchent de nombreux parlementaires ou ex-ministres ne font que faire le lit du FN. Ajouter à cela le départ récent de Français en Syrie ou en Irak pour y faire le Djihad, Marine Le Pen n’a plus qu’à patienter, l’actualité joue en sa faveur… comme le temps. A l’UMP, la guerre des chefs se poursuit avec de multiples coups bas dont le dernier en date, la rencontre Fillon/ Jouyet qui laissera des traces durables dans l’électorat.
Là encore, ce type de comportements, vrais ou supposés, jette un discrédit continu et perpétuel sur la classe politique. Aujourd’hui, le « tous pourris » est devenu le seul mot d’ordre de la rue. Dans cette ambiance, que faut-il attendre de ces élections départementales ? La première inconnue est le score du FN, surtout dans des terres propices comme le Sud de la France. Qu’en sera-t-il dans les Alpes-Maritimes ?
La liste UMP/UDI sera-t-elle à même de contenir un FN qui reste malgré tout très divisé sur Nice ? Marie-Christine Arnautu et Lydia Schenardi peuvent-elles mobiliser leurs troupes sur des scrutins majoritaires à deux tours et espérer gagner quelques sièges au Conseil général ?
Ce sera l’un des enjeux clé, des plus instructifs de ce scrutin.
Quel taux d’abstention ?
L’autre grande inconnue sera le taux d’abstention. Désabusés de la politique, les Français pourraient préférer, en mars prochain, vaquer à leurs loisirs plutôt que d’aller accomplir leur devoir électoral. Comprendront-ils vraiment l’importance et l’utilité d’une institution départementale que certains voient déjà au rang d’étude historique en droit constitutionnel ?
Sous Nicolas Sarkozy, les conseillers généraux et régionaux devaient fusionner, aujourd’hui, les départements sont annoncés en voie de disparition à l’horizon 2020…
Sait-on que le RSA, la protection maternelle et infantile, l’adoption et le soutien aux familles en difficulté financière, les politiques d’hébergement et d’insertion sociale, la prestation de compensation du handicap, la création et la gestion des maisons de retraite, la politique de maintien des personnes âgées à domicile (allocation personnalisée d’autonomie) font partie intégrante des compétences du Département ?
Les aides sociales représentent la moitié du budget total du Conseil général. Il faut aussi y ajouter la solidarité avec les communes, les aides au développement économique, la gestion des collèges et des équipements culturels…
En perdant la clause de compétence générale du 18 juin dernier au Sénat, le Département va se retrouver vidé de nombreuses activités. Les années à venir risquent d’être éprouvantes pour les élus départementaux et tout particulièrement pour son Président.
Photo : ©CG
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