LE PETIT NICOIS

Olivier Bettati mis en examen pour diffamation

La campagne municipale à Nice a connu un ultime rebond avec la mise en examen pour diffamation, d’Olivier Bettati, candidat ayant réalisé 12,42 % au 2ème tour.

On se souvient que durant la campagne, les différents candidats n’avaient qu’un seul adversaire, le maire sortant, Christian Estrosi. Certains de ses opposants n’avaient pas hésité à utiliser toutes les outrances à son endroit.

L’eau de la coulée verte en question

Son ancien adjoint et conseiller général, Olivier Bettati, n’avait pas été le dernier dans cette course à celui qui serait le plus virulent adversaire. Il avait, notamment, soulevé le problème « de la pollution de l’eau des brumes et des jets de la coulée verte qui contiendrait des matières fécales ». Selon lui, des analyses auraient été faites prouvant ses dires.

Ce sont ces propos qui lui valent aujourd’hui, d’être mis en examen pour diffamation par la Ville de Nice et son député-maire, Christian Estrosi. Le candidat aux prochaines élections sénatoriales du dimanche 28 septembre, se dit « serein » et s’attendait à cette issue, « logique au vu de la procédure ».

Olivier Bettati assure qu’il réitérera devant le tribunal, ses accusations. « J’ai les preuves de ce que j’avance ». La séance au tribunal s’annonce houleuse comme si la campagne électorale à Nice était une histoire sans fin…

« Des accusations indignes »

Manifestement, ce n’est pas ce que pense la mairie de Nice qui s’est exprimée via son avocat, maître Eric Borghini. Ce dernier s’attendait à cette mise en examen somme toute probable et logique. Pour l’avocat, « cela témoigne du sérieux des arguments développés par le maire ».

Pendant la campagne, ce type d’argument avait exaspéré les services comme le premier magistrat de la Ville. Eric Borghini insiste : « Cela démontre aussi que l’âpreté du débat politique ne permet pas de tout dire et de salir les adversaires. Car il s’agissait évidemment d’un coup politique, d’une boule puante. Nous avons d’ailleurs déjà démontré que tout était faux.

Et nous allons encore le faire devant le juge ». En effet, la Ville aurait en sa possession « de nombreuses analyses qui contredisent les accusations indignes. Olivier Bettati a, du reste, confondu les textes relatifs à l’eau potable et à l’eau brute ».

Et de conclure : « On ne peut pas laisser dire que le maire a mis en danger sa population ». L’épilogue de la campagne se jouera donc devant le juge…

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