La victoire de Nicolas Sarkozy lors des élections de l’UMP, ce samedi 29 novembre, ne devrait faire aucun doute. Il ne devrait donc pas y avoir de second tour...
Lors de sa venue à Nice au Palais Acropolis, le 21 octobre, cela a été une évidence pour ses soutiens, Nicolas Sarkozy sera le prochain président de l’UMP.
Dans la situation actuelle d’un pouvoir socialiste à la dérive, l’UMP, engluée dans une guerre des chefs qui n’en finit pas entre Jean-François Copé et François Fillon, a besoin de retrouver une lisibilité dans son discours et une visibilité sur la scène nationale. Dès sa sortie de retraite forcée, Nicolas Sarkozy a déclenché les ires de la gauche bien pensante.
Trois candidats
Ses principaux adversaires sont aussi ses meilleurs ambassadeurs pour prouver à ceux qui en douteraient encore, qu’il est bien le seul à pouvoir batailler contre un gouvernement et un président de la République qui collectionne les bourdes, les échecs et les promesses non tenues.
Certes, il y a deux autres candidats contre lui, Bruno Le Maire qui fait une bonne campagne et Hervé Mariton qui représente la droite de l’UMP. Le plus difficile pour eux a été de se faire entendre, d’être audible face à l’animal politique qu’est Nicolas Sarkozy.
Sarkozy en rassembleur
S’il n’oublie rien comme il l’a réaffirmé à Nice, il n’en demeure pas moins qu’il répète à l’envi qu’il n’a pas d’adversaire à droite. Se posant en rassembleur d’une famille politique divisée et exsangue, Nicolas Sarkozy veut reprendre les rênes de la parole médiatique à droite. Il se veut rassurant aussi pour ses soutiens, les militants et les autres ambitieux de sa famille politique, il y aura bien des primaires pour désigner le meilleur candidat de la droite aux élections présidentielles de 2017.
En attendant 2016 et ce round d’essai qui pourrait bien être un deuxième tour de présidentielles, il faudra recrédibilser la parole de l’UMP.
Il pourra ensuite passer à autre chose et faire le point sur la situation de la France, du parti, de la droite. Déjà, le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé sa candidature pour les primaires de 2016 en vue des présidentielles.
Trois fois ministre de Nicolas Sarkozy, président de la deuxième plus grosse fédération UMP de France, Chrisitian Estrosi est tout aussi légitime comme candidat qu’un Xavier Bertrand, qu’un François Fillon ou qu’un Alain Juppé. S’effacera-t-il si Nicolas Sarkozy est candidat ?
Probablement, mais pas à n’importe quel prix. Il veut faire entendre sa voix et ses propositions.
Un score entre 60 et 70 %
A Bordeaux, il semblerait que cela ne fasse plus de doute. Nicolas Sarkozy veut sa revanche et il pourrait l’avoir tant François Hollande fait preuve d’incapacité dans l’exercice du pouvoir. Dans l’immédiat, son score lors de ces élections de l’UMP sera scruté par tout le monde.
Il faudra qu’il ne fasse pas débat. Cela signifie un résultat entre 60 % à 70 % qui prouvera qu’il est le patron. Depuis son départ, personne n’a pu le remplacer et le spectacle donné a été pitoyable aux yeux des militants et des Français. Cela devrait prendre fin ce 29 novembre.
Photo : Nicolas Sarkozy à Nice devant plus de 4 000 sympathisants... comme chez lui. ©LPN

Usu inani perfecto quaestio in, id usu paulo eruditi salutandi. In eros prompta dolores nec, ut pro causae conclusionemque. In pro elit mundi dicunt. No odio diam interpretaris pri.
Ad est audire imperdiet. Cum an docendi assentior. Usu inani perfecto quaestio in, id usu paulo eruditi salutandi. In eros prompta dolores nec, ut pro causae conclusionemque. In pro elit mundi dicunt. No odio diam interpretaris pri.
Has possit definiebas ne. Sed dico consul ut. Eu labore efficiantur pro. Sed legimus probatus pericula ea, cum oratio labitur concludaturque ne. Mei cu viris moderatius.
Usu inani perfecto quaestio in, id usu paulo eruditi salutandi. In eros prompta dolores nec, ut pro causae conclusionemque. In pro elit mundi dicunt. No odio diam interpretaris pri.