LE PETIT NICOIS

Une deuxième IRM installée à l’Hôpital des Broussailles !

L’Hôpital de Cannes et la Polyclinique Oxford ont inauguré l’installation d’une deuxième IRM, installée aux Broussailles. Un nouvel équipement qui permet de réduire par quatre les délais d’attente des patients et qui a déjà fait ses preuves avec près de 6 000 patients pris en charge en 6 mois.

Près de 12 années plus tard, l’Hôpital de Cannes et la Polyclinique Oxford reçoivent leur deuxième IRM. « C’est une excellente nouvelle pour le bassin cannois » commente avec fierté David Lisnard. Mis en place le 31 mars dernier, il a déjà servi à plus de 6 000 patients. « Ce nouvel équipement est une chance pour l’Hôpital et les Cannois » explique Jean-François Lefebvre, directeur de l’établissement. Et pour cause, grâce à cette acquisition, la prise en charge des patients est améliorée et permet, 24h/24h, l’accessibilité à l’imagerie par résonance magnétique.

Des délais considérablement réduits

Dorénavant, les délais d’attente sont réduits d’1 mois et demi, voire 2 mois, à 15 jours. « Nous répondons tout d’abord à un problème d’accès » commente Frank Chikli, « le temps d’attente est considérablement réduit, pour les cas les moins graves, le délai sera d’environ 15 jours et pour les plus inquiétants on peut réduire à une journée » commente le radiologue. Un précieux gain de temps qui permet de faire passer le nombre de patients pris en charge de 15 000 à 25 000 par an.

Une imagerie plus performante

Ce deuxième appareil apporte avec lui bon nombre de nouveautés et une meilleure qualité de diagnostic. « L’efficacité de cette nouvelle IRM permet de mieux couvrir deux sujets importants : une meilleure approche de l’oncologie, tout ce qui touche aux cancers, qui est un axe très important pour l’hôpital.

Ce deuxième équipement permet un diagnostic plus rapide et efficace des pathologies, ce qui est une grande force » souligne Jean-François Lefebvre en reprenant « une autre pathologie à dimension nationale, c’est la prise en charge des accidents vasculaires cérébrales. l’IRM permet des réponses majeures à vocation territoriale ».

C’est donc un réel apport pour prévoir et réduire les potentiels AVC, mais aussi pour parfaire le suivi et la réévaluation du patient suite aux traitements imposés. « Ce qui rend intéressant ce nouvel appareil, c’est de pouvoir suivre la réactivité des patients »

Un partenariat public - privé

La grande nouveauté c’est la répartition de la deuxième IRM entre les médecins libéraux et hospitaliers. « Ce sont 17 libéraux et 6 hospitaliers qui bénéficient de ce nouvel équipement » explique Jean-Marc Bayle, PDG de la Polyclinique Oxford. La répartition se fait à 50%, sur une journée de 14h (de 7h30 à 21h en semaine et de 7h30 à 14h30 le samedi).

Une IRM plus confortable

Cette deuxième imagerie a pris en compte les demandes des patients, en agrandissant l’ouverture de 60 à 70 centimètres. « Le but est d’éviter les risques de claustrophobie, inhérente à l’IRM. Dix centimètres, cela peut ne pas sembler grand chose, mais cela permet un meilleur confort une fois à l’intérieur » souligne Frank Chikli.

Chiffres et travaux

Pour installer ce mastodonte de 6 tonnes, l’hôpital a dû détruire un pan de mur, avant d’amener l’IRM par une grue. Des travaux compliqués et délicats qui auront coûté au total 685 000 €. Quant à la location de la machine, celle-ci est d’un montant de 1 800 000 euros sur cinq ans.

Cette acquisition permet à la Ville de Cannes et au bassin cannois de devenir le premier pôle de santé des Alpes-Maritimes, en terme de qualité et de quantité de patients traités, juste devant Aix-en-Provence.

Photo : Frank Chikli, David Lisnard, Jean-François Lefebvre, Jean-Marc Bayle et Bernard Brochand ont inauguré la nouvelle IRM à l’hôpital des Broussailles.

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