Grand cabinet d’audit et de conseil, Deloitte a dévoilé ses prédictions pour le secteur des technologies, médias et télécommunication (TMT) à Sophia-Antipolis. Ariane Bucaille, associée responsable TMT pour Deloitte France, nous explique quelles vont être les prochaines tendances.
Le Petit Niçois : Comment effectuez-vous vos prédictions ?
Ariane Bucaille : Nous effectuons tout d’abord des travaux de recherche et une analyse du secteur que nous soumettons ensuite à de grands acteurs du secteur à travers le monde. Les données sont ensuite revues par les associés et les managers qui apportent leur contribution. Tout cela nous permet d’aboutir là où nous en sommes aujourd’hui : avec 14 prédictions.
L.P.N : Jusqu’où vont vos prédictions ?
A.B : Nous sommes plutôt sur du court/moyen terme. La plupart de nos prédictions portent sur un horizon des 12 à 18 prochains mois, sauf pour certaines tendances de fond qui peuvent aller sur du plus long terme.
L.P.N : Quelle était l’information à ne pas rater ?
A.B : Que nous arrivons à un plateau sur le secteur de l’électronique grand public. En fait, le marché des TV, smartphone, tablettes, ordinateurs et consoles de jeux va continuer de gagner en volume mais comme les prix vont baisser, le chiffre d’affaires ne devrait pas évoluer. Il devrait stagner autour des 800 milliards de dollars jusqu’en 2018.
L.P.N : Quel secteur va être porteur ?
A.B : En fait, cette stagnation devrait être compensée par des dépenses en contenus, software et en service télécom. Les ménages devraient souscrire plus de contenus d’abonnements, d’abonnements, de logiciels… En fait, on passe de l’ère du hardware au software. C’est là que se situera le levier de croissance. Selon nos prédictions, ce marché devrait peser 250 milliards de dollars en 2018.
L.P.N : Pourtant on annonce depuis longtemps la mort de la télévision. Qu’en est-il ?
A.B : Nous pensons que ce ne sera pas le cas, bien au contraire. Ceux qui regardent le plus la télé, à raison de neuf heures par jour, la regardent de plus en plus. On a d’ailleurs observé une hausse de 8% entre 2012 et 2013. Par contre, ceux qui la regardent moins de 3,5 heures par semaine la regardent de moins en moins – on observe une baisse de 38 % -. Mais en compensation, ils regardent de plus en plus de programmes supplémentaires grâce à la télé à la demande. Et avec l’arrivée de Netflix en France, on pense que d’ici peu, 50 millions de foyers auront souscrit à au moins deux abonnements télé dans le monde.
L.P.N : Depuis 2010, la part des tablettes ne cesse d’augmenter. Cela va-t-il durer ?
A.B : Effectivement, les tablettes représentent 25% des ventes de smartphone. Il faut se dire que c’est le troisième plus gros succès commercial après les PC et les smartphones. On pense que cette tendance va continuer. C’est un élément important pour les opérateurs car les utilisateurs de tablettes consomment deux fois plus de data que les utilisateurs de smartphones.
L.P.N : Dans le département, nous avons des entreprises spécialisées dans le sans-contact. Quel est l’avenir dans ce secteur ?
A.B : Nous prévoyons un décollage très rapide des ventes de Google glass en 2014, de l’ordre de quatre millions d’unités. On pense que le phénomène va être important mais qu’il ne remplacera pas les smartphones. Concernant les autres accessoires connectés, on considère qu’il y aura un milliard de chiffre d’affaires sur le reste du secteur. Pour nous, c’est un marché de niche. Mais une niche de masse.
Photo : Les Google glass devraient se vendre à quatre millions d’unités selon les prédictions de Deloitte. © Loic Le Meur

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