CréACannes, technopôle de la Bastide rouge de La Bocca, propose divers ateliersconférences aux entrepreneurs, investisseurs et aux porteurs de projets. Lieu dédié à la dynamique entrepreneuriale, cette pépinière lance de nouveaux objectifs économiques pour la Ville et l’emploi des jeunes Cannois.

Entreprises innovantes : focus sur les crédits d’impôt de recherche et d’innovation, et le statut Jeune Entreprise Innovante (JEI), thème proposé par la pépinière d’entreprises, ce lundi 23 mars. Animé par Amélie Ritter, expert-comptable associée à la société In Extenso à Cannes, et par Patricia Braun, associé In Extenso Innovation Croissance, l’atelierconférence a permis aux entrepreneurs et aux participants de se renseigner sur les savoirs essentiels, sur les procédures à suivre et a apporté un éclairage sur les notions suivantes.
Le crédit d’Impôt Recherche (CIR)
Il finance les activités de R&D (Recherche et Développement). Le CIR est doté d’un verrou scientifique ou technique c’est-à-dire que lorsqu’on propose son projet, il faut se demander si les connaissances disponibles permettent de résoudre le problème posé par le porteur de projet. Si les spécialistes n’ont aucune réponse à apporter à la question, le projet est validé puisqu’il est considéré comme recherché.
Le Crédit d’Impôt Innovant (CII)
Branche du CIR, il s’agit de réaliser des opérations de conception de prototypes ou des installations pilotes de nouveaux produits éligibles qui ne sont pas mis à disposition sur le marché et dont les performances sont supérieures sur les plan technique, ergonomique de l’écoconception ou des fonctionnalités.
Le statut Jeune Entreprise Innovante (JEI)
Pour avoir ce statut social, plusieurs conditions doivent être remplies. L’entreprise doit être une PME, avoir moins de 8 ans, être réellement nouvelle et avoir un capital détenu à 50 % par une personne physique. De plus, la Recherche & Développement doit représenter 15% des charges de l’entreprise.
La procédure de rescrit fiscale
Selon Patricia Braun, cette procédure est primordiale et doit être faite systématiquement puisqu’elle apporte une démarche sécuritaire pour le porteur de projets, en cas de doutes sur son éligibilité. En effet, l’administration fiscale est chargée de donner une réponse précise sur la situation de l’individu, réponse donnée dans les trois mois. Il ne reste qu’à encourager et aider les jeunes entreprises dans la recherche, et les inciter à rester sur le territoire français.
Photo : Amélie Ritter (gauche) et Patricia Braun (droite) entourées d’entrepreneurs. ©LPN