Tout se passe dans un atelier situé derrière le port de Nice où deux amis d’enfance, Gérard Lupino et Stéphane Malausséna ont choisi de développer la 1ère imprimante 3D de bureau en France.

Il y avait foule dans les locaux de la société GEMEA qui a développé la marque « Volumic 3D ». Le président de la chambre de commerce et de l’industrie Nice Côte d’Azur, Bernard Kleynhoff était présent ainsi que Marie-Christine Oghly, vice-présidente du pôle international du MEDEF et présidente mondial des femmes chefs d’entreprise, et Richard Conte, conseiller municipal à Villefranche-sur-mer.
Gérard Lupino et Stéphane Malausséna : Nissart per tougiou !
Les deux associés ont démarré leur aventure en 2000 avec une start-up dans le textile. « Cela n’a pas bien fonctionné et en 2004, on s’est dirigé vers la conceptualisation/visualisation 3D ». La cible ? « Les cabinets d’architectes, la conception de bâtiment, le design produit, les sites Internet, les applications… ».
Gérard Lupino assure : « Nous avions un gros passé sur la 3D mais nous nous sommes très vite heurtés à des problèmes d’impression, l’existant n’étant pas satisfaisant tant pour nous que pour nos clients, architectes, bureaux d’études, bricoleurs, modélistes, designers, PME/TPE qui ont besoin de faire du prototypage rapide à bas coût ».
Un an pour réaliser leur prototype
En partant d’une imprimante classique, le génial Gérard et le designer de talent, Stéphane, ont mis un an pour réaliser leur modèle, le tester et le lancer sur le marché. Aujourd’hui, sur les 10 imprimantes 3D produites, ils en ont vendu 6. Le prix oscille entre 2 200 et 3 500 euros selon les options et les modèles.
Pour les deux Niçois pur jus qui se sont connus à la Sorbonne informatique à Nice rue Gioffredo, rien n’est impossible. Les imprimantes permettent de finaliser des milliers d’objets disponibles sur le site de la marque : www.volumic3d.com
Des prix accessibles
Ils veulent conserver le contrôle de leur prototype et n’ont pas encore fait appel à un financement extérieur. Nul doute que si la demande le justifie, il faudra embaucher et trouver des investisseurs pour s’agrandir. En attendant, ils découpent, préparent leurs pièces plastiques, soudent, câblent, assemblent, étalonnent…
Pour tous leurs modèles sortis de leur imprimante 3D, les prix restent largement accessibles avec 25 €/kg pour les pièces en plastique et 20 €/250 gr pour les pièces en bois ou pierre. Il ne faut pas plus de 10mn pour que l’objet prenne forme. A Lascaris des alchimistes modernes transforment la matière !
Infos : www.gemea.com
Photo : De g à d : Richard Conte, Bernard Kleynhoff, Stéphane Malausséna, Gérard Lupino, et Marie-Christine Oghly. © LPN
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