LE PETIT NICOIS

Malgré la crise, l’Acropolis a le sourire

Pour son trentième anniversaire, le palais Acropolis affiche d’excellents résultats et a l’ambition de se développer sur le marché des conventions d’entreprises.

Ils étaient nombreux en 1984 à critiquer ce Palais Acropolis. « Démesuré », « pharaonique » que n’a-t-on pas dit sur ce vaisseau et les ambitions de Jacques Médecin à l’époque. Aujourd’hui ils ne sont plus tellement nombreux à se faire entendre, ou alors seulement pour lui dresser des louanges.

Car aujourd’hui, trente ans plus tard, tout semble sourire au palais. Le député Rudy Salles, adjoint au maire chargé du Tourisme, mais aussi Jean-Eudes Rabut, président de la société d’exploitation de l’Acropolis et Bernard Carré, directeur général sont venus le 10 juillet dernier présenter le bilan et les perspectives de l’Acropolis.

Et ce premier semestre 2014 est sans doute le meilleur jamais réalisé par le Palais a expliqué Bernard Carré « nous avons enregistré 10 390 000 euros de chiffre d’affaires depuis le début de l’année ». Du jamais vu.

A titre de comparaison, l’année dernière à la même période, le palais n’avait fait « que » 9 380 000 d’euros et en 2011 seulement 7 630 000 d’euros. Un très bon résultat qui s’explique par plusieurs facteurs : un gros investissement avait été fait pour redécorer et réaménager l’édifice, mais aussi une volonté politique de repositionner l’image de Nice axé sur l’événementiel, les nouvelles technologies, la sécurité et surtout le développement durable, nouveau fer de lance de la communication des grandes entreprises et congrès internationaux. Mais loin de se contenter de ces résultats, ce « triumvirat » a de nouvelles ambitions pour l’Acropolis.

Le marché corporate en ligne de mire

Déjà bien positionné dans le secteur des congrès (25 cette année), c’est dorénavant celui des conventions d’entreprises qui est visé par les dirigeants. « Nous en avions huit en 2012, nous en visons 20 pour 2016, tout en gardant le nombre de congrès qui se déroule chaque année ici » a déclaré Bernard Carré, ce qui permettrait d’arriver à une cinquantaine, voire une soixantaine d’événements par an liés au tourisme d’affaires.

D’autres grands rendez-vous ont également été annoncés comme le projet, pour décembre 2015 d’organiser le « Nice Global Forum, une sorte de Davos de la sécurité » précise Rudy Salles.

30 ans, ça se fête

Autre sujet abordé, l’anniversaire du Palais Acropolis. Pour souffler dignement ses trente bougies, le bâtiment pourrait être ouvert au public lors des journées du patrimoine « pour montrer aux Niçoises et aux Niçois, qu’il n’y a pas que la salle Apollon ici » sourit Bernard Carré, une référence aux nombreux spectacles se déroulant sur cette scène.

Une possible exposition photo est également envisageable. " Il y a trente ans ont disait qu’il était trop grand, aujourd’hui nous aurions plutôt tendance à dire qu’il est devenu trop petit" s’amuse à rappeler Rudy Salles.

Un problème que le futur parc des expositions, prévu proche de l’aéroport et de l’Arenas en plein coeur de l’Eco-Vallée, devrait régler...

Photo : Jean- Eudes Rabut, Rudy Salles et Bernard Carré présentent le bilan et les perspectives du palais Acropolis. ©LPN

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