LE PETIT NICOIS

Pour la 3e année consécutive, l’entreprise Adie a lancé sa campagne d’orientation et de conseils pour venir en aide à ceux qui souhaitent devenir auto-entrepreneurs. « Ici, nous accueillons des personnes qui cherchent des réponses.

Ils viennent avec un projet, ils rencontrent différentes personnes qui pourront dire si oui ou non la personne est prête à devenir auto-entrepreneur. Nous faisons en quelque sorte un diagnostique du projet » explique Ludovic Panyasiri, délégué territorial de l’Adie.

Tout au long de la semaine, l’Adie a accueilli les demandeurs d’emplois, les travail¬leurs indépendants et les inactifs lors de divers rendez-vous. Du lundi au vendredi étaient organisées des après-midi portes ouvertes pour accueillir les visiteurs et lancer des diagnostics d’auto-entreprenariat.

Le mercredi, l’association s’est déplacée sur le marché Gorbella pour accompagner un vendeur ambulant financé par l’Adie. Un geste qui a permis d’aller à la rencontrer des commerçants pour les renseigner sur les modalités du microcrédits.

ILS ONT FAIT CONFIANCE À L’ADIE : Sylvain Rabemananjara tatoueur :

Je me suis tourné vers l’Adie suite à plusieurs refus de crédits par d’autres banques. Je leur ai présenté un projet concret et j’ai pu obtenir 3000 euros. Grâce à cet argent, j’ai pu m’acheter du matériel de tatoueur. Pour le moment je cherche une stabilité, faire en sorte que mon entreprise soit prospère et ça marche plutôt pas mal en ce moment.

Julie Lallement créatrice de bijoux :

Je fabrique des bijoux religieux. J’ai demandé 1500 euros à l’Adie, ça m’a permis d’acheter les matériaux nécessaires pour fabriquer mes créations. Aujourd’hui Méditatio (le nom de mon bijou) est commercialisé dans des boutiques religieuses en PACA. J’ai suivi la formation créajeunes, puis aujourd’hui je concrétise mes projets grâce à eux.

Photo de gauche à droite : Sylvain Rabemananjara, Julie Lallement et Ludovic Panyasiri, délégué territorial de l’Adie. ©DR