LE PETIT NICOIS

Des centaines de journalistes ont assisté à la dernière représentation du Kerviel Show ce week-end à la frontière franco-italienne. Une mécanique bien huilée mais aussi hypermédiatisée… sûrement trop.

L’ex-trader « transformé » et « combatif » a tenu tout au long du week-end un discours ferme envers la Société générale.

Tout a commencé par une rencontre. Par une discussion entre Jérôme Kerviel et le Pape François à Rome le 19 février dernier.

Victoire nette et sans bavure pour le maire sortant qui au second tour distance largement la candidate frontiste Lydia Schénardi de 18 points (22,65 % contre 44,48 pour Jean-Claude Guibal) ; l’orage est passé sans coup de tonnerre dans le ciel de Menton où le bleu azur a fait de l’ombre au bleu marine.

En météo, en sport comme en politique, les prévisions ne sont jamais fiables à 100% et une triangulaire annoncée peut devenir subitement une quadrangulaire programmée en sous-main mais discrètement occultée.

Même si le « Guibalisme » semble entrer dans les moeurs sur la Riviera française, ce n’est pas du goût des adversaires du maire sortant qui entendent le combattre et le pousser dans ses derniers retranchements.

Malgré ce qui se dit et ce qui se raconte à bon ou mauvais escient, il ne devrait pas y avoir de tonnerre dans le ciel de Menton d’ici la fin mars et la capitale du citron gardera son maire. Élu depuis un quart de siècle, Jean-Claude Guibal fait l’objet d’une campagne très offensive.