Après avoir rythmé la Fête de la Musique sur France 2 et fait danser les supers mamies à l’Opéra de Nice, Le Petit Niçois a rencontré Clémence Bringtown, José Sébéloué, Guy Bévert et Julien Tarquin de la Compagnie Créole lors de leur court, mais très intense, passage sur la Côte d’Azur !
Le Petit Niçois : Vous sortez un nouvel album sous le signe des carnavals du monde. Pourquoi ce choix ?
Jose Sebeloue : On aime faire la fête, on aime la vie, on s’est dit « pourquoi ne pas refléter les différents carnavals du monde avec des rythmes différents à notre manière ? »
L.P.N. : Vous êtes déjà venus au Carnaval de Nice ?
Clémence Bringtown : Non mais c’est dans nos projets ! On y pense et on en a envie ! (rire) Ça peut être très bien ! Parce qu’il y a des costumes somptueux comme chez nous et qu’on peut faire la fête !
L.P.N. : Il y avait une très bonne ambiance justement lors du concours de Super mamie grâce aux candidats d’Outre-mer, auquel vous participez. Ça se passe toujours comme ça chez vous ?
José Sébéloué : Oui c’est exactement ça ! On se lève le matin, on chante, on boit le café, on chante ! On danse aussi ! C’est comme ça qu’on fonctionne. Nous vivons vraiment comme ça. Guy Bevert : On a des soucis comme tout le monde mais on a une façon d’exorciser nos problèmes à travers la danse, le chant, la fête.
L.P.N. : Tout ce week-end vous avez enchaîné les soirées et les animations, vous tenez le rythme ?
Julien Tarquin : On se pose nous même la question ! Mais on ne peut jamais récupérer le temps perdu. Alors on profite au maximum. Ça ne veut pas dire qu’on ne se repose jamais, au contraire, quand on se pose on le fait vraiment.
G.B. : Pour tenir un tel rythme on a surtout une bonne hygiène de vie. On vit sainement, on mange bien, très bien même et dès qu’on peut dormir on dort. Nous sommes des bons vivants !
L.P.N. : Comment avez-vous trouvé la fête de la musique samedi soir ?
G.B. : C’était vraiment super ! Quel plaisir de venir fêter la musique ici et de voir les gens communiquer ensemble. C’était comme une prière ! Les fêtes de la musique attirent beaucoup plus de gens qu’avant.
J.S. : C’était joyeux, les gens s’amusaient ça faisait plaisir à voir. On vit tellement dans une période de pessimisme. De la scène on aurait dit que la foule allait jusqu’à la fin de la Promenade des Anglais !
L.P.N. : C’est quoi votre secret pour faire danser des milliers de personnes ?
G.B. : C’est la magie tout simplement. Je ne sais pas si ça peut s’expliquer mais je crois qu’avec nous, les gens oublient leurs problèmes ! Les gens ont grandi avec nous, certains nous expliquaient qu’ils apprenaient nos chansons à l’école et puis avant on faisait beaucoup d’émissions de variétés. On était visibles le midi et le soir.
C.B. : On faisait de la radio aussi, les gens disaient « on déjeune avec vous ! », on a toujours fait partie de leur vie et de leur famille. Et dans nos spectacles il y a un tel échange, parce que les gens retrouvaient ce qu’ils aimaient. Il y a une très forte complicité.
J.S. : Nous sommes un symbole en quelque sorte pour eux parce que certains viennent nous dire « j’ai rencontré ma femme sur votre chanson ! » ou alors « j’ai fait un enfant en écoutant un de vos morceaux ». Une fille hier pleurait parce qu’elle ne pensait pas nous voir un jour !
C.B. : Hier l’un des jurés de Super mamie a demandé à ce que j’envoie un message à ses deux enfants qui passaient le brevet et le bac alors j’ai chanté les oiseaux c’était très drôle (rire) !
J.T. : Arthur a rencontré sa femme sur la chanson « Au bal masqué » !
L.P.N. : Que pensez-vous de Cyril Hanouna et Patrick Sébastien ?
J.T. : Hanouna et Sébastien ? Ils sont aussi allumés que nous !
C.B. : Nous avons tissé des liens avec eux, quand on se voit il y a vraiment beaucoup d’amitié.
G.B. : Nous devons beaucoup à Patrick Sébastien parce que nous avait fait sa première partie, ça nous a permis de nous faire connaître !
L.P.N. : Vous arrivez à vivre de votre musique ?
J.S. : Pour le moment oui ! On survit disons... Il y a des hauts et des bas.
C.B. : Nous avons de la chance de pouvoir en vivre, mais nous faisons ça tout le temps. Le métier est très difficile, mais nous avons cette chance d’être populaires.
L.P.N. : Christian Estrosi hué à la fête de la musique, vous en avez pensé quoi ?
G.B. : Les gens qui ont hué le maire confondent politique et musique. Cette fête a été inventée par un homme de gauche, Jack Lang. Ça veut dire que ça regroupe tout le monde de n’importe quel parti que ce soit !
J.T. : C’est grâce à Christian Estrosi qu’on a pu faire cette jolie fête ! C’était surtout pour s’amuser, pour oublier nos problèmes. Il ne fallait pas faire de politique.
C.B. : Le maire est très actif et c’est très important. Il est très dynamique, chaque année il est présent pour Super mamie ! Et faire la fête de la musqiue dans cette période de morosité, c’est formidable. On ne cherche pas à savoir de quel bord politique il vient mais simplement à s’amuser et à fêter la musique, qui est universelle.
L.P.N. : La suite de votre programme dans les prochains jours ?
C.B. : Nous repartons à Paris pour des télés et des radios.
G.B. : Il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud ! Pendant les périodes de promotion c’est très chargé.










