Cela fait maintenant trois ans que Valérie Nicolas a mis un terme à sa carrière de handballeuse pour intégrer l’équipe d’événementiel au niveau du sport de la ville de Nice. L’ancienne championne de handball nous livre son regard sur l’actualité sportive.
Le Petit Niçois : Vous êtes dans la dernière ligne droite de la préparation des Euro Masters Games qui se tiendront à Nice au mois de septembre prochain ?
Valérie Nicolas : Oui, tout se passe bien pour le moment. Nous ne connaissons pas de soucis. Actuellement, nous sommes à la recherche de bénévoles. Les inscriptions avancent bien. Les installations, les infrastructures sont déjà prêtes. Nous avons déjà travaillé sur les cérémonies d’ouverture, de clôture, sur le village des athlètes. C’est toute une organisation.
LPN : Quel est votre regard sur le fait que la ville de Paris soit candidate aux JO 2024 ?
VN : C’est une bonne chose pour notre pays. J’espère que la France a appris des erreurs du passé et saura séduire avec un solide projet. C’est bien que les sportifs français soient mis en avant et impliqués.
LPN : Seriez-vous prête à vous impliquer dans l’organisation ?
VN : N’étant pas présente sur Paris, cela va être difficile d’être dans l’équipe d’organisation mais si on me sollicite sur des événements précis, je serai bien sûr là pour apporter mon soutien.
LPN : Pour revenir à l’actualité sportive niçoise, quelles sont vos impressions sur la saison des handballeuses de l’OGC Nice ?
VN : C’est une bonne chose qu’elles aient réussi à atteindre les play-offs, surtout avec la présence dans l’effectif de joueuses internationales. C’est ce qu’on leur demandait. C’est juste un peu dommage qu’elles n’aient pas décroché un ticket pour la Coupe d’Europe. J’espère qu’elles vont encore progresser la saison prochaine.
LPN : Cela vous fait plaisir de voir le sport féminin niçois briller avec la montée des basketteuses, les performances des footballeuses, des filles de l’ONN ?
VN : Oui, oui on en parle beaucoup sur Nice. Après, quel que soit le sexe, c’est une bonne chose de voir des équipes niçoises briller au niveau national. Il faut que cela continue.
LPN : Le sport féminin est-il sur la bonne voie au niveau des résultats et de l’engouement médiatique selon vous ou est-ce un mirage ?
VN : Non, non, ce n’est pas un mirage. Cela fait déjà plusieurs années que les équipes féminines brillent au plus haut niveau international. Que ce soit en basket, handball, football. Et le public apprécie les suivre. La nuit dernière, je me suis régalée à suivre un match de la coupe du monde féminine de football.
LPN : Avec votre rôle au sein de la mairie de Nice, vous suivez de nombreuses épreuves sportives. Quelle discipline vous a le plus impressionnée ?
VN : Pour moi, quel que soit le sport, quand il est pratiqué à un très haut niveau, ce sont toujours des performances impressionnantes à suivre. Voir le sport « en vrai », c’est toujours plus joli qu’à la télévision.
LPN : Avec un peu de recul, comment avez-vous vécu la fin de votre carrière. Avez-vous connu le phénomène de « la petite mort » ?
VN : Non, non pas du tout parce que c’était un choix réfléchi. J’ai stoppé ma carrière sans aucune amertume. J’avais mis fin à ma carrière en équipe de France en 2008. Après, de 2008 à 2012, j’ai eu l’opportunité de participer au projet intéressant d’atteindre l’élite avec l’équipe de handball de la ville de Nice. J’ai arrêté après avoir réussi à remplir cet objectif. Le scénario parfait.
LPN : Votre Bretagne natale ne vous manque pas ?
VN : Non, non je suis bien à Nice. Je « remonte » de temps en temps pour voir ma mère. C’est toujours un plaisir de revoir les côtes bretonnes.
P.Y.M.
Photo : Valérie Nicolas, ici aux côtés d’Yves Cordier, est une pièce maîtresse de l’équipe d’organisation des European Master Games ©DR
